Schizo
Je suis le soir en paix dans mon sale édredon
Alors que dès dehors mes états d'ames sombres
Dans une grande peur mème sous les néons
Du café d'à coté aux amateurs en nombres
Dès le petit matin de l'hiver à frémir
Je m'en vais obliger avec mille détresse
Dilapider un sous jusqu'au soir à venir
Ou je retrouve alors ma masure qui blesse
Une course et soudain je chemine pensif
Mlheureux à songer à ses noires brisures
Qui jalonnes mon ame à vouloir au canif
Un docteur attitré d'une voix qui murmure
M'allonger un instant sur son divan de cuir
Puis obtempérer vite à la moindre matière
Qui sera aborder jusqu'à mille et uns tirs
Du docteur en psyché qui fera la lumière
Il aura au long cours mon esprit torturé
Pour enfin aboutir à guérir la psychose
Qui brise mon égaux toujours défenestré
Jusqu'à interféré avec ma longue prose
Je me suis infecté à perdre la raison
De drogue négocier juste pour une pièce
Et petit à petit vint la folie sans nom
A se laisser mourrir avec la téte en pièce
Je n'ais que mon stylo pour enfin aboutir
A la souplesse innée de ma skizophrènie
Espérant dans ma vie au secret m'en sortir
Et vivre de mes vers qui pour moi signifies
Cet espoir chevillé alimente à plus faim
Mon coeur encor en prise avec la maladie
Qui l'été enfin là avec sa nuit en train
Me laisse concentrer sur ma rime jolie
J'aimerais tant guérir sortir du trou béant
Ou mon ame se mort depuis l'aube de terre
Lorsque sous camisole elle était en l'instant
Un sauvage animal qui dans le couloir erre